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  • L'enfant recto verso

     

     

    J’ai faim et j’habitai le bel endroit

    d’une ondée cérébrale où ce coeur se cloîtrait

    automatiquement

     

    Mon fil est bien de  soie, sa couleur et l’étoffe -

    l’erreur qui s’autorise.

     

    Autrement, la mère me viola...

     

    En imitant le pire en limitant le pire,

    en limitant le pire en imitant le pire

    pour effacer la trace..

     

     

    Maman méchante et tendre,

     

    qui d’année en année,

    de générations en portée

    valide ici l’instant ?

     

    Enfant recto verso

     

     

     

    +

     

  • L'enfant recto verso

    Le doute aveugle

    innocenté du sort des autres,

    réverbère au mur d’antennes crânes

    le mot d’alentour

    à l’élégance mue.

     

     

  • L'enfant recto verso

     

     

    J’avais cru que nous pouvions tout

    et l’erreur nous serait fatale

    une gorgée de trop

     

    de ce suc investi dans l’outre

    à l’aura de vile métal

    et la chair serait cuite à jeun.

     

    Profitons tendres de cette aube

    du serti de nos amours fines

    improvisées.

     

     

  • L'enfant recto verso

     

     

    La légèreté opaque et refoulée

    je prenais bien tout au sérieux

     

    jusqu’à la gorge et ma maison n’était qu’un toit.

    Le petit être de maraudes est revenu me voir penser.

    Sa peau, le coffre - un dos rond de ses épaules nues et la nuque offerte au regard :

    un cou de l’ombre ?

    J’ai cru connaître et arpenter des sphères glissantes une où l’on rit.

     

     

  • L'enfant recto verso

     

     

    La souche est encore belle

    et valut mieux qu’un socle

     

     

    parce qu’il y a là aussi

    l’herbe champêtre,

     

     

    l’individu

    moisson

    la bête

     

     

    un voeu - là-bas occulte l’horizon.